Comment documenter efficacement un org Salesforce complexe

par 
Celia
 
HOCINE
07
/
11
/
2025
0 min
Une machine à écrire avec plein de feuilles pour représenter la documentation dans un CRM
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Un org Salesforce ne se dégrade pas en un jour. Ce qui le rend complexe et fragile, c’est l’accumulation de modifications non documentées, de règles oubliées et de développements non tracés. Au fil du temps, le savoir se disperse entre les équipes, les prestataires, et les anciens collaborateurs.

Résultat : personne ne sait vraiment comment fonctionne le CRM. Et chaque évolution devient un risque.

La documentation n’est pas un luxe technique : c’est une condition de survie pour tout org Salesforce mature.

Pourquoi la documentation est souvent le maillon faible

Dans la réalité, peu d’entreprises documentent correctement leur environnement Salesforce.
Les raisons sont simples :

  • le rythme des projets ne laisse pas le temps,
  • la documentation est perçue comme une tâche “administrative”,
  • et la connaissance reste souvent dans la tête de quelques experts.

Mais sans documentation, un org devient progressivement une boîte noire : on ne sait plus quels flows sont actifs, pourquoi une règle a été ajoutée, ni quel code est encore utilisé.
Les administrateurs passent plus de temps à comprendre l’existant qu’à le faire évoluer. C’est ainsi que la dette technique s’installe : non par erreur, mais par oubli.

Les risques d’un org Salesforce non documenté

Ne pas documenter, c’est exposer le CRM à plusieurs risques majeurs :

  • Risque d’interruption : une modification sur un flow peut en bloquer d’autres, faute de visibilité sur les dépendances.
  • Risque de perte de savoir : le départ d’un administrateur ou d’un partenaire peut effacer des années de logique métier.
  • Risque de non-conformité : sans traçabilité, il devient impossible de prouver certaines actions (exigences RGPD, ISO, SOX).
  • Risque de blocage des évolutions : chaque projet devient plus long et plus risqué, car les impacts sont mal connus.

En clair : plus le CRM évolue, plus il devient fragile sans documentation solide.

Documenter, c’est gouverner

La documentation n’est pas une contrainte : c’est une brique de gouvernance.
Elle transforme le chaos en système maîtrisé.

Elle doit permettre à n’importe quel intervenant — interne ou externe — de comprendre :

  1. la logique métier du système,
  2. les dépendances techniques,
  3. et l’historique des changements.

Une documentation bien pensée ne se résume pas à des fichiers partagés. C’est un actif stratégique, aussi important que les données elles-mêmes.

Que faut-il documenter dans un org Salesforce ?

Une bonne documentation repose sur trois niveaux complémentaires :

1. La documentation fonctionnelle

Elle décrit les processus métiers soutenus par Salesforce :

  • cycles de vente, gestion du service client, validation des devis, etc.
    Chaque processus doit être relié à ses objets Salesforce, ses champs clés, et ses automatisations associées.

Objectif : permettre à un nouveau collaborateur de comprendre la logique métier sans lire le code.

2. La documentation technique

Elle détaille les composants du système :

  • objets et relations,
  • champs personnalisés,
  • règles de validation,
  • Flows, Triggers, Apex classes, intégrations, etc.

Pour chaque élément, il faut préciser :

  • son objectif,
  • sa dernière mise à jour,
  • son impact sur d’autres modules.

Un bon réflexe consiste à tenir une “fiche de vie” pour chaque composant critique : création, modifications, responsable, tests associés.

3. La documentation d’administration et de gouvernance

Elle définit les rôles, responsabilités et procédures :

  • qui peut modifier quoi,
  • comment sont validées les nouvelles demandes,
  • où sont stockées les informations critiques.

C’est le socle de la gouvernance CRM : un espace centralisé (ex. Confluence, Notion ou Google Workspace) qui devient le référentiel unique de votre environnement Salesforce.

Les bonnes pratiques pour une documentation durable

1. Documenter au fil de l’eau

La documentation doit être intégrée au cycle de vie du projet.
Chaque évolution doit inclure une fiche d’impact avant mise en production.

2. Normaliser le nommage

Des conventions claires (ex. préfixes standard pour les Flows ou objets personnalisés) facilitent la lecture et la maintenance.

3. Centraliser et versionner

Un espace unique, partagé entre IT, métier et partenaires, garantit la cohérence.
Les modifications doivent être datées et commentées.

4. Rendre la documentation accessible

La documentation doit être lisible, pas seulement stockée.
Des schémas, cartes de dépendance ou tableaux de synthèse rendent l’information compréhensible sans expertise technique.

5. Lier la documentation à la gouvernance

Chaque comité de gouvernance CRM doit inclure une revue documentaire.
Cela garantit que le système reste à jour et conforme à sa logique métier.

Les bénéfices d’une documentation maîtrisée

Une documentation claire, vivante et partagée produit des effets immédiats :

  • les évolutions deviennent plus rapides,
  • les équipes internes gagnent en autonomie,
  • les erreurs et redondances diminuent,
  • la dette technique cesse de croître.

Mais surtout, la connaissance du système n’est plus concentrée sur quelques individus. Elle devient alors un capital collectif qui protège l’entreprise et facilite la transmission.

Guimini intégrateur Salesforce : rendre votre CRM compréhensible et durable

Chez Guimini, nous aidons les entreprises à reprendre le contrôle de leur org Salesforce grâce à une démarche structurée :

  • audit complet de la documentation existante,
  • mise en place d’un modèle de gouvernance et de suivi,
  • création d’un référentiel unifié adapté à votre maturité Salesforce.

Notre objectif est de transformer un org complexe en un environnement clair, documenté et évolutif. Parce qu’un CRM n’est durable que s’il est lisible, partagé et compris. Parlons-en !

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